mardi 26 janvier 2010

COMMUNIQUÉ OFFICIEL

Depuis notre première apparition publique à la Marche Pour La Vie, certains médias osent mettre en doute la sincérité de notre engagement.
Contactée par le biais d'une agence de presse, Mme Najat Belkacem, porte-parole de Ségolène Royal, a refusé de prendre au sérieux nos questionnements, arguant simplement qu'elle était favorable à l'avortement.

Nous, socialistes pour la Vie, avons pris acte que la libéralisation excessive de l'avortement avait mené la société française vers des impasses, que les groupes socialistes institutionnels refusent de considérer.

La première des impasses, c'est celle, évidente, que l'avortement est aujourd'hui devenu un moyen de contraception massif. Les chiffres sont sans équivoques, les témoignages sont nombreux. On avorte par confort, on avorte pour se soumettre au marché de l'emploi et au patronat, on avorte par peur de la précarité, etc. ; mais on n'avorte jamais par plaisir, on n'avorte jamais sans douleur, on n'avorte jamais sans vivre l'insoutenable culpabilité d'avoir tué son propre enfant.

Les traumatismes post-avortement sont réels, et de très nombreuses femmes en souffrent. Mais elles sont réduites au silence par cette injonction tacite : on ne critique pas ce qui est annoncé comme un Progrès, on ne critique pas ce qui est annoncé comme une Libération.

En fait de Progrès, l'avortement ne fait que détourner la société des vrais problèmes de précarité. La société contemporaine fait cette réponse aux femmes en détresse : "Si ton enfant est un fardeau, avorte", ce qui est proprement scandaleux au XXIème siècle, et qui devrait être considéré comme révoltant pour quiconque partage un engagement social.

En fait de Libération, on aliène les hommes et les femmes dans une sexualité irresponsable, et on ajoute à cette aliénation celle de la culpabilité d'être potentiellement une mauvaise mère parce que la société ne leur offre aucun véritable secours.

NOUS DEMANDONS

Aux socialistes de toutes sensibilités,

À toute personne attachée aux valeurs de Progrès et de Solidarité,

- De refuser que ce questionnement soit balayé d'un revers de main comme le fait Mme Najat Belkacem,

- De prendre la parole sur cette question dans les assemblées du Parti Socialiste, du Parti Communiste, de tous les partis animés par le désir de Justice Sociale

- D'interpeller vos élus locaux sur le fait qu'avorter n'est pas une victoire mais une défaite de la véritable Solidarité envers les plus faibles,

- De faire part de tous vos témoignages, de toutes vos réactions, de tous vos soutiens, de tous vos encouragements, au groupe des Socialistes Pour La Vie.

Nous avons besoin de vous pour que ce débat cesse d'être confisqué par la Droite traditionnelle ! Toutes les causes de la Vie méritent d'être embrassées !

Pierre Fromager
Porte-parole des Socialistes Pour La Vie


Contactez-nous :
socialistespourlavie@gmail.com


mercredi 20 janvier 2010

Socialistes et pour la vie

Certains semblent surpris par cet assemblage qui leur apparait comme contre-nature. Cependant, nous pensons qu'au contraire, la défense de la vie devrait être aujourd'hui un devoir de toute personne de gauche. En effet, si il est indéniable que l'IVG fut une magnifique avancée progressiste à une époque, il est aujourd'hui devenu un moyen essentiel de contrôler des populations « dont on ne veut pas ». Dans les cliniques du planning familial, on ne vois jamais de gens riches. Les femmes qui doivent se résigner à avorter sont presque systématiquement issues de la diversité ou de classes sociales défavorisées.

La vérité est terrible, mais il est de plus en plus évident qu'en 2010 l'avortement est devenu le meilleur moyen pour les exploitants de retirer aux exploités ce qui fait leur force : la solidarité qui vient du nombre.

Si les travailleurs d'hier ont su s'unir pour arracher des avancées sociales, c'était entre autres par l'habitude de la solidarité qui s'apprend dans les familles nombreuses où le partage et le sacrifice pour l'autre sont des évidences.

Alors ne laissons plus ce sujet aux hordes fascisantes et soumises à l'Église et ses sbires. Si nous voulons le progrès, nous devons pouvoir lutter et pour cela nous devons pouvoir nous imposer par le nombre.

Protégeons les travailleurs de demain car l'avenir et le monde sans classe est entre leurs mains.

Les socialistes pour la vie

mardi 19 janvier 2010

Les Socialistes pour la Vie en photo !







Les Socialistes pour la Vie interviewés par E-Deo

e-deo : On ne vous avait encore jamais vu. D'où venez-vous ?


Pierre Fromager : Bonjour ! En effet, c’est notre première apparition publique. Nous sommes un groupe de socialistes non-encartés, nous n’adhérons à aucun parti bien que nous soyons fermement attachés aux principes de la Gauche.


Nous avons décidé de participer à la Marche pour que le débat sur la question ne reste pas la seule propriété de la Droite. La Marche pour la Vie est traditionnellement identifiée comme étant une manifestation conservatrice, or nous voulons prouver que c’est aussi un combat essentiel pour les partisans du progrès, de l’égalité, de la fraternité, de la solidarité.

Êtes-vous représentatif d'un courant ou d'un certain nombre de militants des forces de gauche ?

Pour l’instant, il faut l’avouer, nous nous sentons assez seuls, parce que l’ensemble des partis de gauche est totalement muette sur cette question, ce qui représente à nos yeux un véritable scandale. Chaque année des milliers de femmes en détresse se voient contraintes de tuer leur enfant, au nom de la libération de la femme et de la libéralisation des mœurs. Or la Gauche refuse d’aborder ces questions, elle craint que toute critique soit un recul des avancées sociales. Mais où sont les valeurs sociales dans l’avortement ou dans l’euthanasie ? Quel progrès représente la mise à mort d’un plus faible que soi ? Quelle manifestation de solidarité exprime-t-on quand on refuse à une femme le droit d’être mère, au nom du confort, au nom des lois iniques du marché de l’emploi ? Il faut que la solidarité s’applique à tous, partout !


Nous, Socialistes pour la Vie, appelons à un véritable débat sur ces questions. La véritable solidarité consiste à défendre les faibles contre les puissants, voilà pourquoi nous demandons aux socialistes de toutes sensibilités de prendre position. La nôtre, c’est celle de convoquer un débat sur les réformes à mettre en place de toute urgence, pour que les femmes enceintes en difficulté soient réellement aidées, pour que le véritable sens de la fraternité et de la solidarité s’appliquent aux plus petits, aux plus démunis, aux plus faibles, c'est-à-dire aux enfants à naître, quelles que soient leur histoire. La majorité des femmes qui ont connu l’avortement vivent d’intenses souffrances physiques et psychologiques, et, encore une fois, l’immense majorité des gens de gauche refuse de regarder cette vérité en face. Le combat social ne doit pas seulement concerner les ouvriers victimes de la délocalisation, ou les sans-papiers victimes de la discrimination ; le combat social doit être au plus près de la protection de la vie de nos femmes et de nos enfants. Voilà le sens de notre présence à la Marche pour la Vie cette année.

Des anecdotes sur votre participation à la marche ?

Dans l’ensemble, nous avons suscité la curiosité des manifestants, mais nous avons reçu un très bon accueil ! Nous craignions que nos slogans ou notre étiquette socialiste (« Nos enfants aussi ont un désir d’avenir" "Pas d'enfant, pas de retraites") ne soient la cible d’invectives, mais il s’avère que les questions essentielles, comme la vie et la mort, ont la vertu de fédérer toutes les bonnes volontés ! Spontanément, nous avons reçu des encouragements, et quelques personnes se sont jointes à notre équipe ! Cela nous donne de l'espoir !

Quelles sont vos luttes à court-terme ?

Dans l’immédiat, nous demandons aux partis socialistes et à leurs membres de se positionner sur la question de l’IVG : se débarrasser de l’enfant à naître plutôt que d'œuvrer pour la dignité de toute vie est-il réellement un acte de progrès et de fraternité ? Ignorer la véritable souffrance des mères enceintes ou des femmes ayant avorté est-il réellement une manifestation de solidarité ?

À plus long terme, nous allons travailler à notre visibilité dans l’espace public, en espérant prouver que certains combats fondamentaux ne sont ni de droite ni de gauche, mais tout simplement humanistes.
Pierre Fromager, merci beaucoup !

Les Socialistes pour la Vie interviewés par StreetPress

Des socialistes à la Marche pour la Vie !

Pour la première fois cette année, une délégation de jeunes socialistes a participé à la Marche pour la Vie !

Habituellement considérée comme une manifestation conservatrice, la Marche doit désormais faire entendre la voix de la Gauche, la voix du Progrès, de la Solidarité, de la Fraternité !

Des milliers de femmes et d'enfants se retrouvent chaque année dans la détresse, il est temps que la société ose regarder en face cette terrible douleur. Il ne suffit plus de leur répondre "IVG" pour résoudre des situations sociales, financières, professionnelles insolubles ; il est temps de mettre en place un accueil de la Vie quelles que soient les histoires de chacun !

Des femmes souffrent, des innocents meurent, les chiffres sont absolument terrifiants ! Se débarrasser de son enfant n'est pas un progrès, c'est une régression ! Accueillir les femmes en détresse et leur offrir la joie d'être mère, voilà la véritable Solidarité, voilà la véritable Fraternité que nous voulons mettre en place !

Bienvenue sur le blog des Socialistes pour la Vie !


"Nos enfants aussi ont un désir d'avenir !"



Prochainement, d'autres images de notre présence à la Marche !